ÉCLIPSE – FESTIVAL INTERCULTUREL DU CONTE DE MONTRÉAL

À l’aube de l’humanité, Asafuk, de la tribu des Hommes Debout, n’a qu’une peur : que le soleil ne revienne plus. Alors, à la tombée du jour, de sa voix hors du commun, « celui qui parle au soleil » chante dans l’espoir de le retenir. Un jour, il rencontre une femme rejetée par sa tribu parce que trop singulière, qui peint le monde sur les murs de sa grotte. Et là, tout bascule…

Cette histoire familiale est marquée par la prédominance de la transmission orale, par l’analphabétisme des mères, perpétuelles Shéhérazade dont la parole court sur le fil du conte pour sauver leur vie. L’omniprésence du fabuleux et, au cœur, une quête intime d’émancipation.
L’obsession de ma mère :
« Les mots ! Les mots, tu les as ?
— Quels mots ?
— Les mots magiques ! Ceux qui te rendront libre, ma fille ! »

Alors, j’ai cherché Asafuk. Il m’a bien donné quelques mots, mais ce n’était pas suffisant. Alors, j’ai parlé à ma grand-mère, à mes deux grands-pères. Tous m’ont donné des mots… Des mots que je peux enfin offrir à ma mère.

Chaque jour, la mère d’Aïni Iften berçait sa fille en lui disant des contes traditionnels kabyles dans sa langue maternelle. Devenue comédienne et chanteuse, Aïni Iften transmet ses contes dans une forme singulière où musique et mots se mêlent, nous entraînant dans son monde de mystère, de rire, de poésie.

Laissez-passer disponibles à la Maison de la culture ou sur AccesCulture.com